1924. Enfant abandonnée, Marianne est élevée dans un couvent d'ursulines. Dès son plus jeune âge, elle se sent différente des autres pensionnaires qui la surnomment le "petit mystère". Car une énigme entoure sa naissance. "Ne serais-je pas une princesse sans nom, cachée du monde?" se demande-t-elle. Et que lui réserve l'avenir à sa sortie du couvent? Un grand destin, ainsi qu'elle se plaît à l'imaginer?
La conclusion d'une grande saga. Dans ce troisième volet du Royaume de mon père, miss Mary Ann retrouve enfin son amoureux, Claude Foucault, qu'elle épouse. À l'occasion de ce mariage, son père, le duc de Windsor, la reconnaît officiellement. Mary Ann Windsor, portant le titre de Lady Belvédère, n'a donc plus à cacher ses origines royales. Toutefois, ses tourments ne semblent pas terminés pour autant. En 1942, la guerre fait rage. Winston Churchill rappelle Claude pour qu'il reprenne son combat avec les Alliés.
De la Gaspésie à la Bavière, un amour menacé par la guerre. Dans ce deuxième volet du Royaume de mon père, nous retrouvons Marianne, devenue miss Mary Ann, qui s'installe à Nassau, chez son père et sa belle-mère, le duc et la duchesse de Windsor. La cohabitation est difficile et révèle à Marianne les aspects sombres et tortueux de ces deux personnalités. Côté coeur, Marianne attend des nouvelles de son amoureux, Claude, pianiste de renom qui sillonne une Europe en guerre. Elle apprend finalement qu'il est emprisonné à Dachau et décide d'employer les grands moyens.
Minn Neuchâtel est une jeune fille audacieuse, déterminée et proche de ses parents. Quand sa mère, pour suivre un artiste de cirque, les quitte, elle et son père, le choc est violent. Celui-ci, afin de sortir de sa déprime, décide d'offrir ses services comme médecin en Afghanistan. Minn se sent alors cruellement orpheline. Son père la confie aux soins d'un ami, Patrick de Cadenet, châtelain du domaine de Roquecor aux Îles-de-la-Madeleine. Minn est fascinée par le mystère entourant ce seigneur qui apparaît et disparaît quand bon lui semble.
À travers le personnage de Kiki, une fillette qui vit et grandit à Richemont en 1938, l'auteur raconte la vie d'un village où les commérages font les grandes nouvelles et nourrissent l'imaginaire de chacun. Si elle se moque des préjugés et de la pudibonderie d'une époque, c'est avec tendresse et intelligence, en montrant à travers le regard de son héroïne la vertu inestimable de la tolérance.